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Le renseignement extérieur russe s’est servi d’outils utilisant du code informatique quasi identique à celui développé par les deux sociétés de cybersurveillance.
La Cour pénale internationale (CPI) confirme que la cyberattaque dont elle a été victime septembre dernier était un cas d’« espionnage sophistiqué ».
Via un logiciel de prise de contrôle à distance des ordinateurs, le dirigeant de l’entreprise surveillait que ses clients ne soient pas en contact avec des concurrents. Avec un salarié complice, ils ont été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés en décembre prochain.
Depuis vingt ans ce logiciel aurait permis à Moscou de « voler des centaines de documents sensibles dans au moins cinquante pays ». En 2018, le ministère des affaires étrangères allemand avait révélé avoir fait l’objet d’une attaque de ce programme.
Il s’agit du premier cas documenté d’espionnage d’un membre de la société civile dans le pays des Caraïbes.